Celui qui clamé “ma musique doit ressembler visuellement à la manière dont elle sonne” a toujours pensé l’oeuvre musicale et le vestiaire comme un tout au service de son art. Précurseur, il abordait la création de façon polysensorielle et holistique.
C’est d’ailleurs peut être sa capacité à créer une Oeuvre totale en y faisant participer activement le vêtement qui lui a permis de rejoindre la postérité. Le souvenir de David Bowie est encore aujourd’hui essentiellement associé aux différents personnages qu’il a créés et qui lui ont survécu.
Toujours est-il que dans cette grande odyssée qui est l’œuvre de David Bowie, se situe un élément conducteur : le tailoring.
Dès ses débuts dans les 50s, David Bowie a arboré un look mods composé d’une veste un bouton et d’un pantalon droit ; pantalon qui s’est peu à peu élargi jusqu’à devenir dans les 70s ce qu’on appelle un pantalon patte d’eph mais qui n’en reste pas moins un pantalon de tailleur avec un statement stylistique fortement prononcé.
De même à la suite de son album Aladdin Sane et ses looks période Ziggy à la façon d’un extra terrestre tombé du ciel dans un éclair foudroyant, David Bowie se réconcilie avec les costumes jusqu’à en livrer une version de plus minimale, des plus pures.
De même à la suite de son album Aladdin Sane et ses looks période Ziggy à la façon d’un extra terrestre tombé du ciel dans un éclair foudroyant, David Bowie se réconcilie avec les costumes jusqu’à en livrer une version de plus minimale, des plus pures.
Il s’agit de son personnage Thin White Duke simplement vêtu d’une chemise parfaitement taillée et d’un costume noir.
mais se teinte des accents stylistiques de l’époque des 80s notamment par l’ajout d’épaulettes, donnant à Bowie la silhouette d’une Grace Jones au masculin.